top of page
Rechercher
Sam Coaching

Body Count : Quand TikTok et X transforment la sexualité en tableau Excel



Ah, le body count.

Ce n’est ni un score sur Call of Duty, ni le bilan d’une catastrophe naturelle.

C’est tout simplement le nombre de partenaires sexuels qu’une personne a eus.

Mais dans notre monde hyperconnecté, ce chiffre a pris une ampleur absurde. Sur TikTok, X (anciennement Twitter), et Insta, c’est devenu bien plus qu’un simple compte : une arme de jugement, un miroir des double standards et un sujet parfait pour déclencher des débats inutiles.

Bref, le body count, c’est le sujet préféré des amateurs de drama.


Une comptabilité franchement pathétique


Honnêtement, réduire toute une vie de rencontres, d’émotions, de découvertes et parfois même de moments gênants, à un simple chiffre, c’est digne d’un mauvais sketch comptable. Imaginez : “Bonsoir, voici votre relevé bancaire de sexualité.

Solde positif ? Respect du plafond moral ? Félicitations, votre réputation est sauve.”


Dans cette société, surtout pour les femmes, le body count devient une sorte de KPI (vous savez, ces “indicateurs clés de performance” qu’on vous sort en réunion). Plus il est bas, mieux c’est. Mais attention, dépassez un seuil invisible fixé on ne sait où et vous êtes estampillée de toutes sortes de jugements. Pendant ce temps, les hommes avec des scores similaires sont traités comme des stars du rock. Oui, vous avez bien compris : dans cette comptabilité, l’égalité est en RTT permanente.


Le patriarcat : toujours là, toujours chiant


Parlons de ce double standard. Quand un homme a un body count élevé, il est vu comme un “alpha”, un “king”, ou carrément un héros de série Netflix (vous voyez le genre). Mais quand une femme affiche les mêmes chiffres, c’est une autre histoire : jugement, critiques, et vocabulaire peu flatteur (je vous épargne la liste, sinon je vais devoir sortir les emojis 🧨🔪💣).


Pourquoi cette différence ? Simple. Le patriarcat, ce vieux pote relou qu’on traîne depuis des siècles. Pour certains, une femme qui assume sa vie sexuelle est effrayante. Pourquoi ? Parce qu’elle échappe à tout contrôle. Et ça, certains ne sont pas prêts. Déjà qu’elles grimpent dans les postes à responsabilités, maintenant elles vivent leur sexualité comme elles l’entendent ? Trop pour eux.


Demander le body count : une insécurité bien cachée


Alors, qu’est-ce qui pousse certains à poser LA question fatidique : “Et toi, c’est quoi ton body count ?” Spoiler : ce n’est pas de la curiosité scientifique. C’est souvent une façon détournée de juger ou de comparer.


Demander le body count, c’est un peu comme espionner les notes d’un examen auquel vous n’avez pas participé. Ça respire l’insécurité et le besoin de validation. Messieurs, si vous vous sentez menacés par les expériences passées de votre partenaire, un conseil : arrêtez de compter les chiffres et concentrez-vous sur le présent. Spoiler numéro 2 : la qualité de votre relation ne dépend pas d’un tableau de scores, mais de ce que vous partagez ensemble.


La revanche des femmes : une réappropriation sexy


Heureusement, tout n’est pas perdu. De plus en plus de femmes, lassées des jugements à deux balles, reprennent le contrôle de cette notion. Elles assument leur body count sans complexe et refusent de laisser ce chiffre définir leur valeur. Leur message est clair : “Oui, j’ai eu des partenaires, et alors ? Cela ne change rien à qui je suis.”


Cette réappropriation, encore minoritaire mais grandissante, met une belle claque aux vieilles normes sexistes. Car au final, que le chiffre soit élevé ou bas, cela ne fait pas d’une femme une “mauvaise personne”. Et soyons logiques : si un homme peut se vanter d’être “expérimenté”, pourquoi une femme ne pourrait-elle pas en faire autant ?


Et si on arrêtait de compter ?


Le vrai problème, ce n’est pas le body count en lui-même, mais l’obsession qu’il suscite. Pourquoi juger quelqu’un sur ses expériences passées, alors qu’on ne demande pas combien de pizzas il a mangées dans sa vie ?


La sexualité, c’est personnel. Ce n’est ni un jeu de société, ni une compétition. Alors pourquoi s’en servir comme critère de jugement ? Et si, au lieu de poser cette question débile, on se concentrait sur le respect, l’écoute et le partage ? Ce serait beaucoup plus sexy que cette obsession malsaine pour les chiffres.


Avis des experts (aka mes potes)


J’en ai parlé avec des amis, et voici le constat.


Côté femmes, il y a deux écoles. D’un côté, celles qui évitent d’en parler par peur du jugement. De l’autre, celles qui assument sans gêne et s’en fichent complètement. Ces deux attitudes reflètent bien notre société : un pied dans les traditions, l’autre dans une liberté qui s’affirme.


Côté hommes, c’est… contrasté. Perso, je m’en fiche complètement. Ce qui compte, c’est ce qu’on vit ensemble, pas son passé. Mais certains de mes potes, eux, voient ça comme un vrai problème. Pour eux, leur partenaire doit avoir un passé “parfait”. Certains vont même jusqu’à se demander si leur femme a un body count plus bas que celui de leur mère. (Oui, je sais, c’est bizarre, mais ça existe. Et spoiler : votre mère aussi a eu une vie avant votre père non ? Renseignes toi . Deal with it.)


Conclusion : arrêtez de compter, vivez !


Le body count, c’est vraiment l’un des concepts les plus inutiles pour juger quelqu’un. Ce chiffre ne dit rien sur la personne que vous avez en face de vous, ni sur la qualité de votre relation. Alors arrêtons avec cette question, et concentrons-nous sur l’essentiel : le respect, l’amour, et les projets qu’on construit ensemble.


Parce qu’en fin de compte, la vie ce n’est pas un tableau Excel. C’est une aventure. Et franchement, c’est quand même plus sympa quand on la vit sans jugements ni calculs.


PS : Merci aux réseaux sociaux et aux applis de rencontres pour avoir transformé les relations en Tetris émotionnel. Et à mon pote qui discute avec 100 femmes par jour (oui, ça existe). Lui, il dit : “C’est un jeu, je gagne ou je perds, mais l’important c’est de jouer.” Bon courage à lui. Moi, je préfère juste vivre l’instant présent (et espérer que mon iPhone 16 Pro survive à cet article).

828 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page